Lors du dernier congrès de la CFE-CGC, vous avez été élu à la tête du secteur accessibilité et égalité des chances. Que recouvre cet intitulé ?
C’est un nouveau secteur confédéral, au plus proche de l’humain, pour lutter contre les discriminations : âge ; sexe ; origine ; situation de famille ; orientation sexuelle ; mœurs, caractéristiques génétiques, appartenance vraie ou supposée à une ethnie, à une nation, à une race ; apparence physique ; handicap ; état de santé ; état de grossesse ; nom de famille ; opinions politiques, convictions religieuses, activités syndicales ou mutualistes.
Dans le privé comme la fonction publique, notre corpus revendicatif vise à défendre un monde du travail en phase avec son temps, respectueux des droits fondamentaux, où chacun doit être respecté et considéré à sa juste valeur professionnelle. Parce que l’égalité des chances doit être renforcée dans les têtes autant que dans les textes, la CFE-CGC, par ses actions, milite pour assurer une protection adéquate à tous les travailleurs, pour accélérer la transition vers la formalité, pour garantir l’égalité des sexes et la non-discrimination, et pour promouvoir la diversité et l’inclusion.